LE ZIMBABWE ENTRAINE DES REBELLES POUR DESTABILISER LE REGIME EN PLACE.

HARARE, LE 11 FEVRIER 2000 (NET PRESS). AU MOINS 300 REBELLES HUTU DU CNDD BURUNDAIS QUI COMBATTENT LE REGIME EN PLACE A BUJUMBURA ONT SUBI UN ENTRAINEMENT MILITAIRE A SURI SURI, UNE BASE AERIENNE SITUEE A 130 KM A L'OUEST DE HARARE ET NON ACCESSIBLE A TOUT PUBLIC. CETTE BASE A ÉTÉ CONSTRUITE PAR LA CHINE AU DEBUT DES ANNEES 1980. CES REBELLES SUIVENT CETTE FORMATION DANS LE CADRE D'UN ACCORD SIGNE ENTRE LE GOUVERNEMENT ZIMBABWEEN ET LE CNDD DE LEONARD NYANGOMA. LA PRESSE ZIMBABWEENNE INDIQUE QUE CES REBELLES SONT VENUS DE LA RDC DANS LA CLANDESTINITE ET ILS DOIVENT Y RETOURNER APRES LES ENTRAINEMENTS.

SELON TOUJOURS LA PRESSE ZIMBABWWENNE, LE PRESIDENT BUYOYA A TOUJOURS ÉTÉ ACCUSE PAR MUGABE ET KABILA D'ETRE DE CONNIVENCE AVEC LE RWANDA ET L'OUGANDA DANS LA GUERRE DE L'EST DU CONGO. CES ENTRAIENEMENTS S'AVERENT ETRE UNE CONTRE-OFFENSIVE AU RWANDA ET AU BURUNDI POUR LEUR DESTABILISATION DE LA RDC. LES DEUX PRESIDENTS ESPERENT QU'EN RENFORCANT LA REBELLION BURUNDAISE, RWANDAISE ET OUGANDAISE, CES TROIS PAYS AURAIENT A S'OCCUPER CHEZ EUX ET DIMINUER LEUR CONCENTRATION DANS L'EST DU CONGO. IL SEMBLERAIT QUE DE 800 A 1000 REBELLES DU CNDD DOIVENT SUIVRE UNE TELLE FORMATION AU ZIMBABWE.

BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

LE PARENA REAFFIRME SA POSITION SUR CERTAINES QUESTIONS-CLES A L'INTENTION DE SES MEMBRES ET A L'OPINION.

BUJUMBURA, LE 11 FEVRIER 2000 (NET PRESS). PAR UN COMMUNIQUE SORTI LE 9 JUIN 2000, LE COMITE DIRECTEUR DU PARTI PARENA REAFFIRME SA POSITION SUR LA QUESTION DU GENOCIDE AU BURUNDI ET SUR LA FUSION ENTRE LES FORCES ARMEES BURUNDAISES ET LES BANDES ARMEES.

CONCERNANT LA QUESTION DU GENOCIDE AU BURUNDI, CE COMITE INDIQUE QUE LE PARENA RECONNAÎT QU'IL Y A EU UN GENOCIDE RAMPANT CONTRE LES BATUTSI PLUS PARTICULIEREMENT DEPUIS 1993 JUSQU'AUJOURD'HUI ET QUE LE PARENA A ÉTÉ CREE POUR COMBATTRE CETTE ABOMINATION. CELA ETANT, LE PRESIDENT BAGAZA, FONDATEUR DU PARENA, N'A NIE L'EXISTENCE DU GENOCIDE NI A ARUSHA NI A DAR-ES-SALAAM OU AILLEURS. POUR LE PARENA, LE JOURNAL "THE GUARDIAN" A ÉTÉ ABUSE.

SUR LA FUSION ENTRE LES FORCES ARMEES BURUNDAISES ET LES BANDES ARMEES, LE COMITE DIRECTEUR DE CE PARTI FAIT SAVOIR QUE LE PRESIDENT BAGAZA EN TANT QU'OFFICIER AVISE ET EXPERIMENTE, A TOUJOURS AFFIRME QUE LA FUSION DE CES DEUX CORPS ENTRAINERAIT IMMEDIATEMENT UNE CONFRONTATION ENTRE EUX, PUISQUE N'AYANT PAS LE MEME NIVEAU ET LA MEME VISION DE LA SOCIETE. IL PRECISE EGALEMENT QUE BAGAZA A TOUJOURS SOUTENU QU'IL NE VOYAIT PAS CE QUE LA REBELLION ARMEE AMENERAIT DANS LE CADRE DE CETTE PRETENDUE FUSION. C'EST DANS CE MEME ORDRE D'IDEES QUE LES PROPOS DU JOURNAL TANZANIEN "THE GUARDIAN" N'ENGAGENT PAS LE PARENA, CONCLUT M. CYRILLE BARANCIRA, VICE-PRESIDENT ET REPRESENTANT LEGAL SUPPLEANT DU PARENA.

BURUNDI - MANIFESTATION.

LES LEADERS DE LA MANIFESTATION RELACHES UN A UN PAR LES SERVICES POLICIERS, SEUL CHARLES MUKASI N'ETAIT PAS ENCORE RELACHE EN DEBUT D'APRES-MIDI.

BUJUMBURA, LE 11 FEVRIER 2000 (NET PRESS). LES LEADERS DE LA MANIFESTATION DU 7 FEVRIER 2000 SONT RELACHES UN A UN. DANS LA JOURNEE D'HIER 10 FEVRIER 2000, TOUS LES LEADERS DU MOUVEMENT ONT ÉTÉ RELACHES A L'EXCEPTION DE M. CHARLES MUKASI, PRESIDENT D'UNE TENDANCE DE L'UPRONA. LES AUTRES, GREGOIRE CISHAHAYO, DR. ANDRE BIRABUZA, RAPHAEL HORUMPENDE ET BONAVENTURE GASUTWA ONT ÉTÉ RELACHES MOYENNANT UNE AMENDE DE 20.000 FBU CHACUN.

DE SON COTE, MAITRE GABRIEL SINARINZI N'Y COMPREND RIEN. DANS UNE LETTRE QU'IL A ADRESSEE CE 11 FEVRIER 2000 AU COMMANDANT DU DISTRICT DE BUJUMBURA, IL INDIQUE QU'IL S'EST SOUVENT HEURTE A L'INCOMPREHENSION DE CETTE POLICE DEPUIS QU'IL A SUIVI LE DOSSIER SOUS RUBRIQUE. POUR OBTENIR LE DROIT DE COMMUNIQUER AVEC SES CLIENTS, POURSUIT MAITRE SINARINZI, IL A DU ECRIRE UNE LETTRE DE PROTESTATION ALORS QUE LE NOUVEAU CODE DE PROCEDURE PENALE EST CLAIR EN LA MATIERE. POUR LE MOMENT, TOUS LES CLIENTS SE SONT DEJA ACQUITTES DE L'AMENDE TRANSACTIONNELLE MAIS ILS SONT TOUJOURS EMPRISONNES. MAITRE SINARINZI A ALORS PRIS LA LIBERTE DE DENONCER LA DETENTION QU'IL JUGE "ARBITRAIRE" DE SES CLIENTS QUI, APRES AVOIR PAYE LE MAXIMUM DE L'AMENDE TRANSACTIONNELLE RESTENT EMPRISONNES. POUR LUI, APRES APUREMENT DE L'AMENDE, SES CLIENTS NE SONT PLUS QUE DES PRISONNIERS D'OPINION ET DEMANDE LEUR LIBERATION SANS DELAIS AU COMMANDANT DU DISTRICT.

BURUNDI - ASSOCIATION.

"LE POUVOIR N'EST PAS PRÊT A FAIRE LA LUMIERE SUR LES CRIMES", SELON UNE ASSOCIATION QUI LUTTE POUR LA LIBERTE D'EXPRESSION.

BUJUMBURA, LE 11 FEVRIER 2000 (NET PRESS). LE CENTRE POUR LA PROMOTION DE LA LIBERTE D'EXPRESSION ET DE LA TOLERANCE DANS LA REGION DES GRANDS LACS (CPLTGL) A RENDU PUBLIC COMMUNIQUE CE 10 FEVRIER 2000 CONDAMNANT LA REPRESSION DE LA MANIFESTATION DU 7 FEVRIER 2000 PAR LES SERVICES DE LA MAIRIE DE BUJUMBURA. POUR LE CPLTGL, CES INTERPELLATIONS ET DETENTIONS ARIBITRAIRES PROUVENT QUE LE REGIME ACTUEL VEUT INTIMIDER TOUS LES MILITANTS ET RESPONSBLES DES ASSOCIATIONS EN LUTTE CONTRE L'IMPUNITE ET LES CRIMES DE SANG ET POUR LA GARANTIE EFFECTIVE DES LIBERTES DEMOCRATIQUES. CELA PROUVE AUSSI, SELON TOUJOURS LA CPLTGL, QUE LE POUVOIR N'EST PAS PRÊT A FAIRE LA LUMIERE SUR LES CRIMES COMMIS, ENCORE MOINS A JUGER ET PUNIR LES PERSONNES COUPABLES DE GENOCIDE.

M. CYPRIEN NDIKUMANA, PRESIDENT DU CPLTGL S'INDIGNE CONTRE LE REFUS DU MAIRE DE LA VILLE QUI A EMPECHE LES GENS DE S'EXPRIMER LIBREMENT ET PACIFIQUEMENT; DENONCE CES INTERPELLATIONS ET DETENTIONS ARBITRAIRES; PROTESTE AVEC LA DERNIERE ENERGIE CONTRE CES ACTES REPRESSIFS QUI VISENT A DETRUIRE LES ASSOCIATIONS DE LUTTE CONTRE LE GENOCIDE, ET ANEANTIR AINSI LA LUTTE CONTRE L'IMPUNITE DES CRIMES; EXIGE LA LIBERATION IMMEDIATE ET SANS CONDITIONS DES LEADERS DE CES ASSOCIATIONS. LE COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CPLTGL DATE DU 10 FEVRIER 2000.

BURUNDI - ENSEIGNEMENT.

LE COLLEGE DES ASSISTANTS DEMANDE AU MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE D'ABROGER LES MESURES DE REDUCTION DE MOITIE DES SALAIRES EN VIGUEUR.
BUJUMBURA, LE 11 FEVRIER 2000 (NET PRESS). LE COLLEGE DES ASSISTANTS, DANS SA RECENTE CORRESPONDANCE AU MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, INDIQUE QU'IL EST SATISFAIT DE LA MESURE PRISE PAR LE GOUVERNEMENT DE RELANCER LA POLITIQUE DE FORMATION DOCTORALE DES ASSISTANTS. CEPENDANT, LE MEME COLLEGE TROUVE QU'IL Y A ENCORE DES MESURES QUI HANDICAPENT L'EPANOUISSEMENT SOCIAL D'UN ASSISTANT. C'EST NOTAMMENT LA MESURE DE REDUCTION A MOITIE DU SALAIRE DE L'ASSISTANT MARIE PARTI EN FORMATION QUE L'ON VERSE A LA FAMILLE RESTEE AU PAYS DEPUIS 1991. DANS CE CAS, ESTIMENT LES ASSISTANTS, ILS SE TROUVENT DEVANT UNE DOUBLE IMPOSSIBILITE : CELLE DE FAIRE VIVRE LA FAMILLE QUI RESTE AU PAYS ET UNE IMPOSSIBILITE D'ACCEDER AU LOGEMENT. A TITRE D'ILLUSTRATION, APRES 8 ANS D'ASSISTANAT, 6 ANS DE FORMATION DE TROISIEME CYCLE ET EVENTUELLEMENT 2 A 3 ANS D'ACQUISITION D'EXPERIENCE AVANT DE POSTULER AU RECRUTEMENT, L'ASSISTANT AURA PASSE 17 ANS DE PRESTATION AUXQUELS IL FAUT AJOUTER 5 ANS DE DEMARCHE POUR ACQUERIR UNE PARCELLE ET UN CREDIT - LOGEMENT, CE QUI FAIT 22 ANS DE SERVICE SANS LOGEMENT, ECRIT LE COLLEGE DES ASSISTANTS. AU TERME DE 20 ANS DE REMBOURSEMENT DU CREDIT, POURSUIT LA CORRESPONDANCE, LE BENEFICIAIRE AURA PLUS DE 65 ANS (AGE DE LA RETRAITE). LES ASSISTANTS TROUVENT QUE CELA EST UNE SITUATION - SANCTION. LES ASSISTANTS DEMANDENT DONC AU MINISTRE DE L'EDUCATION D'ABROGER LA MESURE DE REDUCTION DE MOITIE ET LEUR PERMETTRE DE PERCEVOIR LA TOTALITE DE LEUR SALAIRE. DE CETTE MANIERE, L'ASSISTANT POURRAIT AU MEME TITRE QUE LES AUTRES BENEFICIER DE LA POLITIQUE DE LOGEMENT CONFORMEMENT AUX DERNIERES PROMESSES DU GOUVERNEMENT A L'ENDROIT DES ENSEIGNANTS ET AUX AUTRES TRAVAILLEURS DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI. LES ASSISTANTS PENSENT AUSSI QU'IL SERAIT PREFERABLE DE COMMENCER D'ORES ET DEJA A EXPLORER LES VOIES ET MOYENS DE LA MISE EN PRATIQUE DE CE GENRE DE FORMATION.
 

Rectificatif

LE COMMUNIQUE DU PARENA DATE DU 9 FEVRIER 2000 ET NON DU 9 JUIN 2000. LA REDACTION PRESENTE SES EXCUSES AUPRES DE CE PARTI.